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Quel avenir pour nos glaciers des Alpes ? :
En marge de la COP21, Météo01 vous présente un dossier spécial complet sur la situation de nos glaciers alpins actuels et jette un regard sur ce que pourrait être l'avenir si le réchauffement s'amplifie alors que les impacts sont déjà bien réels.A lire également la rencontre avec un glaciologue qui jette un regard sur ce qui se passe ailleurs dans le reste du monde.
Un week end pascal plutôt frais :C'est un temps qui ne sera pas vraiment aux tisons mais tout de même assez frais pour ce dimanche de Pâques. Si la journée de samedi sera la plus douce et la plus belle de ces 3 jours, dimanche on attend le passage d'une perturbation. Les maximales ne dépasseront plus les 10° en plaine et la neige est attendue en moyenne montagne. Lundi, nuages et soleil au programme avec un mercure en hausse. Une nouvelle dégradation interviendra avant le soir. Les jours suivants s'annoncent encore assez perturbés avec de fréquentes précipitations; sous forme de neige dès 1500 à 1800 m. Une bonne nouvelle pour la fin de saison dans les hautes stations.
AIN : c'est sûrement l'une des conséquences du changement climatique. Le département a été placé officiellement en surveillance renforcée du moustique tigre comme 7 autres nouveaux départements. Il s'agit d'anticiper tout risque de chikungunuya et de dengue. Cette décision confirme ainsi la progression de plus en plus vers le nord du pays. On compte déjà 28 départements dans lesquels l'insecte est maintenant implanté.
JURA : ça chauffe !. le 7 décembre dernier, le département a enregistré des températures dignes d'un début avril avec 15,2° à Lons, 14,4° à Dôle, 14,1° à Champagnole, 16° à Arbois et 11,5° à la Pesse; soit 7° au-dessus des normales. Mais aucun record n'a été enregistré. Les récentes chutes de neige ont pâti du récent redoux même si ce week end des 12-13, on pouvait encore pratiquer du ski dans la forêt du Massacre tout particulièrement. Sur les pentes du Crêt de Chalam à plus de 1500 m d'altitude, il ne restait plus guère de neige ce samedi 12. Et pas de neige en vue jusqu'à Noêl au moins.
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La canicule s'installe véritablement
Les températures ont bien augmenté au cours des dernières 24 heures.
Les maximales de la veille ont été atteintes en fin d'après-midi vers 18h, avec 35 à 36°C relevés (mesures faites à l'ombre au dessus de pelouses) dans les villes de Lyon, Clermont-Ferrand, Roanne, Vichy et Montluçon. On a mesuré 34°C à Ambérieu et St-Etienne.
A 5h du matin ce mercredi, les temparétures ne sous pas descendues en dessous de 25°C à Ambérieu, 23 à 24°C à Lyon, Vichy, 22°C à Clermont-Ferrand, Roanne, 21°C à St-Etienne, Aurillac, et 20°C à Montluçon.
Evolution prévue :
Le vent de sud s'est installé sur nos régions et nous apporte de l'air très chaud qui se maintient les prochains jours.
Sur les départements en vigilance orange, les températures en plaine en fin de nuit ne descendent pas en-dessous de 18 à 24°C. Au sein des grandes agglomérations, l'effet de chaleur urbain maintient des températures encore légèrement supérieures à celles prévues hors agglomérations.
Les températures maximales prévues sur les départements en vigilance orange sont encore en hausse par rapport à la veille (1 à 2°C de plus au moins), avec 34 à 40°C en plaine et à basse altitude.
Cet épisode de fortes chaleurs est prévu durer, avec des températures quasi-stationnaires jeudi, puis de nouveau à la hausse vendredi et le week-end prochain.
Vigilance canicule maintenue jusqu'à jeudi minimum
La vigilance orange canicule est désormais mise en place depuis 14 h en Rhône Alpes sur l'Ain, la Loire et le Rhône; les autres départements restant en jaune ou vert comme les Savoie. Météo France a élargi la zone de vigilance à 40 départements désormais. Les températures ont bien augmenté cet après-midi par rapport à la veille.
Les maximales ont été atteintes en fin d'après-midi vers 18h, avec 35 à 36°C relevés (mesures faites à l'ombre au dessus de pelouses) dans les villes de Lyon, Clermont-Ferrand, Roanne, Vichy et Montluçon. On a mesuré 34°C à Ambérieu et St-Etienne.
Le vent de sud s'est installé sur nos régions et nous apporte de l'air très chaud qui se maintient les prochains jours.
Sur les départements en vigilance orange, la nuit prochaine, les températures en plaine ne s'abaisseront pas en-dessous de 19°C (Allier, bassin d'Aurillac et vallées altiligériennes), de 20°C sur les autres départements (Ain, Rhône, Puy-de-Dôme et Loire). Au sein des grandes agglomérations, l'effet de chaleur urbain maintiendra des températures encore légèrement supérieures à celles prévues hors agglomérations.
Les températures maximales prévues demain sur les départements en vigilance orange sont encore en hausse par rapport à aujourd'hui, avec 34 à 40 degrés en plaine et à basse altitude.
Sur le département de l'Isère, en vigilance jaune pour de fortes chaleurs, les températures minimales sont comprises entre 16 et 19 degrés en plaine demain matin. Elles sont toutefois plus élevés à proximité du Rhône (nord-ouest Isère et Isère rhôdanienne). Demain après-midi, les maximales en Isère seront partout comprises entre 34 et 36 degrés en plaine.
Cet épisode de fortes chaleurs est prévu durer, avec des températures quasi-stationnaires jeudi, puis de nouveau à la hausse vendredi et le week-end prochain.
Canicule : Ain, Rhône et Loire en vigilance
Comme nous l'avions prévu, Météo France a placé à compter de demain mardi 14 h pas moins de 26 départements en vigilance canicule, du Lot et Garonne jusqu'au Centre Est et l'Ile de France. Dans notre région Rhjône Alpes, cela concerne à la fois notre département de l'Ain mais aussi le Rhône et la Loire; les autres étant en vigilance jaune pour le moment. Il s'agit d'un épisode caniculaire précoce pour la saison, durable et d'intensité significative, nécessitant une vigilance particulière. Les conditions sont anticycloniques sur nos régions, avec des températures maximales cet après-midi élevées pour la saison, mais sans excès.
Après une après-midi estivale et la nuit prochaine qui s'annonce encore relativement fraîche, le flux de sud qui se renforce sur nos régions nous apporte de l'air très chaud dès demain après-midi et pour plusieurs jours.
Sur les départements en vigilance orange, on prévoit des températures maximales en plaine comprises entre 34 et 38 degrés demain après-midi. La nuit suivante, les températures en plaine resteront supérieures à 20 degrés.
Sur les départements en vigilance jaune (le Cantal, la Haute Loire et l'Isère) : on attend également des maximales de l'ordre de 33 à 36 degrés mais avec des minimales prévues la nuit de mardi à mercredi un peu moins chaudes, comprises entre 16 et 19 degrés.
Cet épisode de fortes chaleurs est prévu pour durer avec des températures stationnaires mercredi, en très légère baisse jeudi (mais encore très chaudes, notamment le matin), puis repartant à la hausse pour la fin de semaine et le week-end prochain.
Cet après-midi, les températures ont à nouveau dépassé la barre des 30° dans l'Ain avec 32,4° relevés à Pont d'Ain, 31,4° sur Ambérieu. Nous étions déjà plus de 8° au-dessus des normales saisonnières. Au fil des jours, le mercure ne va pas cesser de monter avec une pointe possible à 40° pour samedi. On surveillera bien évidemment les records éventuels.
Les conseils de la préfecture de l'Ain
Les records pourraient tomber dès jeudi
Cette semaine promet d’être chaude pour ne pas dire brûlante en Rhône Alpes. On peut considérer la journée d’hier au vu de ce qui nous attend dès demain et durant les jours suivants. C’est véritablement un épisode caniculaire qui va se mettre en place et devrait se poursuivre jusqu’au prochain week end voire possible en début de semaine suivante après un léger déclin. Les températures minimales comme maximales seront très élevées. On peut parler de chaleurs exceptionnelles pour la saison. Elles se caractériseront par leur précocité. La dernière en date en juillet remonte à 2006 mais elle s’était produite en seconde quinzaine. Il faut donc remonter un peu plus loin, plus exactement en juillet 1952 où les thermomètres avaient grimpé jusqu’à 37-voire plus de 38° comme à Lyon. Cette vague de chaleur va remonter d’Espagne où déjà hier les températures dépassaient les 40°. Elle gagnera dès demain Rhône Alpes mais surtout à partir de ce mercredi. Le pic est attendu pour jeudi où des pointes à 40° ne sont pas à exclure. Ce qui fait dire que des records de chaleur journaliers pourraient être battus voire des records tout simplement si l’on atteint les 41° comme cela est parfois évoqué. Dans l’Ain, le record pour un mois de juillet remonte à 1983 où le 27 le thermomètre avait franchi la barre des 40° avec 40,2° avant que le mois d’août 2003 n’efface celui-ci (avec 40,3°). Une vigilance canicule devrait être déclenchée dès mercredi dans plusieurs départements de notre région, notamment le Rhône et l’Isère car les températures minimales ne descendront pas sous la barre des 20°. Dans l’Ain, en 2006, les minimales étaient restées sous la barre des 20°. On constate suite aux bonnes pluies de la première quinzaine que les sols offrent encore pas mal d’évaporation en surface et que les nuits restent encore très agréables dans le département( on relevait encore 13-14° ce matin en plaine). Même si elles le seront moins dans les jours à venir, on pourrait encore conserver des niveaux agréables et respirables la nuit et s’éviter le déclenchement d’une vigilance orange. A suivre.
Le 1er juillet prochain, il pourrait faire 40° à l'ombre !
Si les chaleurs de début juin étaient encore supportables, celles évoquées par les modèles numériques d'ici une semaine pourraient être d'un tout autre niveau. Une intense vague de chaleur s'affirmerait du Maghreb à l'Espagne, gagnant le Sud de la France lundi, puis le Centre et notre région Rhône Alpes. La prévision semble assez fiable à ces échéances toutes proches. Dès demain, le temps va se réchauffer progressivement mais cela restera encore modéré. Dès le week end, les maximales devraient commencer à dépasser les 30°. Mais ensuite, un flux de Sud-Ouest se renforcerait en milieu de semaine prochaine. Il pourrait advecter une masse d'air remarquablement chaude au Sud et à l'Est. Si cette prévision se réalisait, des pointes à 40° seraient envisageables dans notre région notamment. On battrait ainsi largement des records de chaleur vieux de plus de 60 ans. Et même déjà à un niveau de 37°, les records pourraient trembler. La situation n'évoluerait ensuite que lentement avec au total plusieurs jours de très forte chaleur et des conséquences pour les plus fragiles. Les nuits ne descendraient pas sous la barre des 20° notamment dans les grandes villes comme Lyon et l'on pourrait ainsi parler d'une véritable canicule. Des orages pourraient se joindre à tout cela. Il faut tout de même préciser que cette tendance à J+8 et au-delà reste encore à confirmer bien évidemment et que cela pourrait encore évoluer d'ici la fin de semaine. A suivre donc.
Encore plus de 30° enregistrés
La série des records continue dans l'Ain. Il n'avait jamais fait aussi chaud un 6 juin depuis 1996. A Ambérieu, le mercure a grimpé ce samedi jusqu'à 32°, effaçant le précédent record de 30,5°. A cela s'ajoute également la nuit du la plus chaude puisque le thermomètre n'est pas descendu sous la barre des 18,9° contre 18,7° en 1983. Demain, on peut encore s'attendre à des records qui pourraient tomber. A noter qu'à Lyon, le record datant de 1942 est tombé avec 32° ce jour.
Une pléîade de 33°
De nouveaux records journaliers de chaleur pour un 5 juin ont été signalés. Dans l'Ain, cette chaleur est montée d'un cran et les rares orages sur le flanc Ets avec peu de pluie (5 mm en Michaille), ont apporté une fraicheur éphémère. A Ambérieu, on a enregistré 33,7° au thermomètre écrasant largement le précédent record de 1983 avec ses 31°. Partout, on a coulé l'eau ! avec des maximales souvent proches des 33° : 33 à Ceyzériat, 33,5° à Viriat, 33,7° à Pont d'Ain, 32,8° à Marlieux, 31,8° à Arbent, 31,4° à Cessy, 31,9° à Belley, 34° à Bellegarde, 33,2° à St Rambert en Bugey. Et demain tout cela va continuer et l'on peut s'attendre à de nouveaux records. Dimanche, le mercure déclinera un peu mais on peut encore craindre de se rapprocher des records. Dans le Rhône, un record est aussi tombé à la station de Bron avec 33,7° contre 31,5° en 1998. Même constat dans la Loire où les 32,1° de 1983 ont disparu au proit des 33,3° à St Etienne. En Isère, on a eu un peu moins chaud mais tout de même encore 31° à St Geoirs. Enfin dans la Loire, grosse chaleur dans la région stéphanoise avec 33,3° contre 32,1° en 1983; c'est donc encore un nouveau record. Enfin, dans la Drôme cette chaleur a eu les mêmes effets avec 33,6° enregistrés à Montélimar contre 31,4° en 1998. Bien évidemment si ce temps trop chaud est déploré par ceux qui en souffrent d'autres se frottent les mains comme les parcs aquatiques de la région. A parc de Miribel Jonage, la foule est déjà au rendez-vous et il s'agit du meilleur démarrage pour un mois de juin depuis 10 ans. Près de 90 000 personnes sont attendues dès ce week end, qui pourront profiter de l'accès ouvert et surveillé des 3 plages sur les 4 que compte le domaine. Rappelons que le domaine fait plus de 2000 hectares aux portes de Lyon.
31 à 33° relevés en Rhône Alpes
Comme prévu, l'Ain a enregistré de nouveaux records de chaleur journaliers pour un 4 juin. A la station d'Ambérieu, le mercure affichait c ejeudi après-midi pas moins de 31,6° ( soit plus de 8° au-dessus des normales saisonnires), repoussant aux archives le précédent record de 30,3° de 2003, l'un des mois de juin les plus chauds du siècle passé qui fut suivi d'un reste d'été mémorable. La plupart des secteurs du département ont dépassé la barre des 30° sauf à Belley avec 29,9° tout de même. On crevait de chaud au bord de l'Ain avec plus de 32°. Dans les rues de Virit, on affichait 31°, 30,7° à Ceyzériat. Dans le pays de Gex, il faisait 30,3° sur Cessy et sur Bellegarde on frisait les 33° (32,9°). Sur les hauteurs, il ne fallait pas trop s'attendre à un peu de fraicheur avec 27 à 29° du Valromey au haut bugey. Demain, on peut d'ores et déjà annoncer que de nouveau records tomberont ainsi que probablement pour la journée de samedi voire encore pour dimanche avant un début de semaine légèrement moins chaud mais il semble que l'été jouera les prolongations avec des niveaux toujours supérieurs aux normales et pas beaucoup de pluies à l'horizon si ce n'est quelques orages ici ou là et surtout sur nos reliefs. Malgré les 30,3° au compteur, Lyon s'est évité de faire fondre le record du 4 juin 2003 avec 30,8°. Mais demain, on attend un mercure bien plus haut. Il a également fait bien chaud dans la Loire avec là encore un record avec plus de 32° à St Etienne contre 30,2° en 1983. Plus au sud les thermomètres se sont ausis affolés avec 33° à Montélimar, battant le précédent record de 1950 et facilement avec ses 31°. Enfin, dans la cuvette de Grenoble, les 30° ont aussi été dépassés sans excès.
L'été s'installe pour quelques jours
En ce début de mois de juin, c’est l’été qui s’installe en Rhône Alpes en même temps que le démarrage de l’été météorologique. On attend un pic de fortes chaleurs (lié à la remontée d'un puissant anticyclone de l'Espagne vers l'Allemagne, alimenté en air très chaud d'origine saharienne) pour jeudi et vendredi voire même encore samedi. Les prévisions tablent sur des pointes à 32 voire 33° dans notre région comme sur le secteur de Lyon ou de Grenoble. Ce phénomène présente une bonne fiabilité sur son intensité, beaucoup moins concernant sa durée. Même les nuits s’annoncent assez chaudes où la chaleur emmagasinée en journée aura du mal à se dissiper en cette période de l’année où elles sont les plus courtes. Pour le moment, le maximum d’intensité de cet épisode ne devrait pas perdurer au-delà du week end même si pour la semaine à venir on s’attend encore à des températures plutôt estivales avec des maximales à 28-29° même si l’échéance lointaine nécessite d’être prudent. Ce qui serait encore-dessus des normales saisonnières. Des records journaliers comme lors de la première décade de juin de l’an passé pourraient être dépassés pendant ces 3 prochains jours. A Lyon et à Grenoble, entre 8 et 11 juin 2014, les 35° ont été approchés durant 4 journées consécutives, avec l'établissement de records de chaleurs quotidiens. Idem sur Ambérieu le jour de la St Médard notamment. On avait relevé ce jour-là 32,1°, puis 33,6° le 9 et enfin 34,2° pour la journée du 10. Ces chaleurs n’ont donc rien d’exceptionnel et l’on retrouve dans les annales des niveaux au-delà des 30° notamment en cette période en 1983, 1996, 2003 et 2004. Mais malgré les niveaux de l’an passé, l’été s’était avéré basique par la suite. En tout cas, on ne devrait pas parler tout de même de canicule pour ces premières grosses chaleurs de l’année. Si cette chaleur va décliner en début de semaine prochaine et mettre à l’abri les records de 2014, ceux des jours précédents pourraient tomber. Hier, le thermomètre a grimpé à près de 29°. Et le record de 28,8° pour un 3 juin devrait tomber cet après-midi. Tout comme probablement aussi ceux pour les jours à venir.
Un été classique et orageux ?
Au-delà de cette semaine, intéressons-nous aux dernières tendances saisonnières pour ce prochain été. Globalement, il ressort pour le moment que cet été 2015 serait pour 50 % de probabilités un été standard et orageux, pour 40 % frais et humide et 10 % chaud. Les températures seraient dans les moyennes saisonnières voire légèrement au-dessus avec un excédent proche d’un degré sur les trois mois. Les précipitations de leur côté seraient plutôt correctes sur notre région, plus impactée par les épisodes orageux.
JUIN CHAUD ET ORAGEUX : Dans le détail, comme c’est souvent le cas, le mois de juin pourrait être le plus beau mois de cet été avec une tendance au soleil. Une première décade agréable qui se poursuivrait. La fin de mois connaîtrait d’importants épisodes orageux.
JUILLET CHANGEANT : Le mois de juillet serait assez variable et changeant alternant les périodes chaudes mais sans excès et les périodes orageuses où nos montagnes seraient assez touchées. On semble exclure une canicule même si des coups de chaud ne sont pas à écarter. Les moyennes devraient être excédentaires de 0,5°. Dans le détail, la première décade serait perturbée avec vent et fraicheur. Un temps plus calme dominerait ensuite et avant d’être à nouveau perturbé en dernière décade. Au final, les précipitations seraient dans la moyenne.
AOUT PLUS INCERTAIN : ce mois d’août pourrait être le moins bon des trois. En effet, le temps serait beaucoup plus agité avec davantage de précipitations orageuses. Mais les températures conserveraient dans l’ensemble un niveau proche des normales. Des pointes de chaleur sont attendues avant l’arrivée de ces orages. Les précipitations mensuelles seraient globalement dans les normales voire légèrement excédentaires dans notre région sur le massif des Alpes essentiellement. Pou résumer, août nous offrirait une première décade assez belle ; une seconde stable et chaude et enfin une dernière plus agitée avec des zones orageuses.
Pour la suite ?
On pourrait assister à un assez joli mois de septembre mais assez sec. Les températures pourraient afficher un excédent de 2°. Dans l’ensemble l’automne 2015 s’annoncerait plutôt chaud, une tendance qui se confirme au fil des années. Septembre présenterait donc encore des allures très estivales. Octobre prolongerait dans la douceur cet automne 2015 mais un régime perturbé d’ouest assez actif. Des tendances sont sorties même pour notre prochain hiver même si cela devrait encore évoluer. L’hiver 2015-2016 pourrait être divisé en deux parties : assez douce encore et perturbée jusqu’en fin d’année puis un froid plus significatif à partir de janvier. A suivre !.
Mai fait vraiment ce qu'il lui plaît !
Le dicton le plus connu du mois de mai n'a jamais aussi bien porté son nom !. Après l'été en début de semaine dernière , ce fut le retour surprenant mais qu’ici même nous avions annoncé de la neige vendredi sur tous nos reliefs de l'Ain. De quoi bien surprendre !. Mai 2015 souffle ainsi le chaud et le froid dans notre département. Le printemps a ainsi cédé la place à l'été en pleine période des Saints de glace où le thermomètre n'a cessé de grimper au fil des trois jours les plus craints par les jardiniers. Ainsi, des records de chaleur journaliers ont même été battus. A Ambérieu, le 12 mai dernier, le mercure a affiché 28,4° effaçant le précédent record de 28,3° datant de 1998. Mais le lendemain, la chaleur est encore montée d'un cran et les 28,2° du 13 mai 1992 sont aussi tombés; laissant la place à un joli 29,6°. La barre des 30° n'a donc pas été franchie dans la cité cheminote à l'inverse de localités avoisinantes comme Pont -d'Ain ou comme dans les secteurs du bas Bugey, de la Michaille, de la Bresse, du Revermont ou du val de Saône. Mais il était acté que ce temps exceptionnel mais loin d'être rare en cette saison, ne durerait pas. Et le changement fut radical. Dès jeudi soir, les températures ont chuté de manière vertigineuse. Et la baisse sous un temps humide ( il est tombé parfois près du quart des précipitations normales de mai) avec un vent de nord soutenu s'est accentuée ce vendredi. Le thermomètre ne dépassa plus les 11,5° en plaine de l’Ain au plus chaud de la journée, soit près de 9° sous les normales saisonnières. Il fallait remonter à 1972 pour retrouver un 15 mai encore plus froid où les 9,5° n’avaient pas été dépassés. Le record de froid pour cette date étant toutefois toujours détenu depuis 1962 avec 9,3°. A l’inverse, le 15 mai le plus chaud remonte à 1992 avec 29,8° au compteur. En, 1995, on avait frôlé la gelée matinale sous abri en plaine. Avec la chute du thermomètre ( on a perdu près de 20° en à peine 48 h !), la neige s'est ainsi à nouveau invitée sur les plus hautes crêtes du Bugey comme le Grand Colombier qui s'est paré de plusieurs centimètres de blanc. Même sur le plateau du Retord, on a signalé un léger blanchiment. ce fut pire chez nos voisins du haut jura qui ont vu des flocons atteindre des altitudes bien plus basses ; dès 900 m d’altitude seulement comme sur Bellefontaine ou le Risoux. Ce fut partout une neige mouillée qui ne tenait véritablement qu’à partir de 1100 m d’altitude comme au pied de la Dôle. Ce phénomène non exceptionnel ne se produit pas non plus régulièrement. Il est dû à un creux dépressionnaire sur le golfe de Gênes et une masse d’air froid en provenance de l’est de l’Europe. Cela a engendré une chute brutale du mercure sur d’une manière générale tout le Centre-Est ainsi qu’en Haute Loire où il fallait ressortir les doudounes aux Estables, recouverts de plusieurs centimètres de neige sous une bise glacée. A Lons, le thermomètre a atteint péniblement les 10°. Mais c’est surtout sur la Savoie déjà bien éprouvée par les pluies dévastatrices du début de mois que l’on a enregistré les plus importantes chutes de neige qui ont atteint des villes comme Bourg St Maurice à seulement 800 m d’altitude. On a ainsi relevé 20 cm de neige à Bessans en quelques heures. Des cols qui avaient été rouverts après la longue période hivernale ont dû être à nouveau fermés. L’hiver était vraiment de retour dans les Alpes. Le mont Cenis s’est notamment paré de blanc comme le Galibier et tant d’autres. Le week-end a fort heureusement vu le mercure retrouver des niveaux plus supportables dans toute notre région Rhône Alpes. On a retrouvé des températures de saison. Ce mois de mai nous prouve ainsi qu’il fait vraiment ce qu'il lui plaît !. Il n’y a pas de nouveau pic de chaleur attendu pour ces 10 prochains jours. Le thermomètre restera autour des 18 à 20° en plaine. Il faudra probablement attendre l’arrivée du mois de juin pour retrouver un semblant de chaleur.
Au moment de Noël, l'Auvergne se retrouve paralysée par d'abondantes chutes de neige. Plusieurs villages se retrouveront isolés. A découvrir ici.
9 janvier : le Suran en crue dans l'Ain.
Quel avenir pour nos glaciers des Alpes ? :
En marge de la COP21, Météo01 vous présente un dossier spécial complet sur la situation de nos glaciers alpins actuels et jette un regard sur ce que pourrait être l'avenir si le réchauffement s'amplifie alors que les impacts sont déjà bien réels.A lire également la rencontre avec un glaciologue qui jette un regard sur ce qui se passe ailleurs dans le reste du monde.