Un week end pascal plutôt frais :C'est un temps qui ne sera pas vraiment aux tisons mais tout de même assez frais pour ce dimanche de Pâques. Si la journée de samedi sera la plus douce et la plus belle de ces 3 jours, dimanche on attend le passage d'une perturbation. Les maximales ne dépasseront plus les 10° en plaine et la neige est attendue en moyenne montagne. Lundi, nuages et soleil au programme avec un mercure en hausse. Une nouvelle dégradation interviendra avant le soir. Les jours suivants s'annoncent encore assez perturbés avec de fréquentes précipitations; sous forme de neige dès 1500 à 1800 m. Une bonne nouvelle pour la fin de saison dans les hautes stations.
AIN : c'est sûrement l'une des conséquences du changement climatique. Le département a été placé officiellement en surveillance renforcée du moustique tigre comme 7 autres nouveaux départements. Il s'agit d'anticiper tout risque de chikungunuya et de dengue. Cette décision confirme ainsi la progression de plus en plus vers le nord du pays. On compte déjà 28 départements dans lesquels l'insecte est maintenant implanté.
JURA : ça chauffe !. le 7 décembre dernier, le département a enregistré des températures dignes d'un début avril avec 15,2° à Lons, 14,4° à Dôle, 14,1° à Champagnole, 16° à Arbois et 11,5° à la Pesse; soit 7° au-dessus des normales. Mais aucun record n'a été enregistré. Les récentes chutes de neige ont pâti du récent redoux même si ce week end des 12-13, on pouvait encore pratiquer du ski dans la forêt du Massacre tout particulièrement. Sur les pentes du Crêt de Chalam à plus de 1500 m d'altitude, il ne restait plus guère de neige ce samedi 12. Et pas de neige en vue jusqu'à Noêl au moins.
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Les inondations du 4 septembre 1948 dans le Grésivaudan
Les pluies diluviennes de ces jours derniers provoquent de nouvelles inondations dans la région et en particulier dans le Grésivaudan. Pour la seconde fois en moins de 3 mois, les plaines du Haut Grésivaudan viennent d ' être encore dévastées par des inondations. A la suite de pluies torrentielles, qui provoquèrent une crue simultanée de l' Isère, du Drac et de la Romanche, les digues de la rive droite de l' Isère ont crevé en 2 points en aval de Grenoble. Plusieurs hectares de terrains situés sur les communes de Voreppe, Morans et Thullins ont été à nouveau submergées.L' alerte à Voreppe fut donnée dès le samedi 3 au matin. De nombreuses maisons comme en juin dernier furent évacuées. En après-midi, le déversoir de Morans céda sur près de 200 m, au même endroit que lors des précédentes inondations. En soirée, les digues de l' Isère cédaient au lieu-dit du Pigeonnier. Sous la pression des eaux, le torrent de la Gresse déborda et les canalisations descendant de Rochefort crevèrent. Cela priva ainsi Grenoble d' eau potable.
La partie sud de la Drôme fut également touchée par ce déluge. Entre Livron et Donzère, des platanes et des poteaux télégraphiques ont été couchés par l' orage. La Drôme a débordé dans la plaine de Livron endommageant les vergers et les vignes et coupant la route du Pouzin en Ardèche. Encore dans le sud de Rhône Alpes on signale que plusieurs ponts ont été coupés par les eaux de l' Aigues qui ont également produit des éboulements sur diverses routes aux environs de Nyons, interrompant la circulation. Plusieurs millions de dégâts dans le sud de la Drôme. Le Préfet visita les régions sinistrées.
Le lendemain soit le 5 septembre, l' Isère a amorcé sa décrue mais l' eau envahit encore les plaines de Voreppe et de Moirans. Les inondations ont régressé nettement suite l' arrêt sensible des précipitations abondantes. Aucune nouvelle menace n' était attendue pour les jours suivants. L' eaus e retire peu à peu des terrains qu' elle avait envahi dans les environs de Bernin. A Chevalon de Voreppe, la situation s' est nettement améliorée et si les digues qui ont cédé ne seront pas colmatées défintivement avant plusieurs jours encore, on constata que la nouvelle digue de Palluel consolidée depuis le samedi ne laissera pas les flots de l' Isère s 'engouffrer de nouveau dans la plaine entre Voreppe et Moirans. Mais pour le retour d 'une situation normale il fallut s' armer de patience.
Dans notre département de l' Ain, de Seyssel à Brégnier Cordon la situation est délicate pour les riverains. Le Rhône charriant des eaux très boueuses est en forte crue. Déjà une partie des plaines est inondée. Fort heureusement, la plus grande partie des récoltes est déjà levée. En certains points, les vignes placées en bordure du Rhône baignent fortement dans l' eau. A Cordon, sur 200 m, l' eau atteignait dans l' après-midi près de 15 cm sur la route nationale. Dans la région de Glandieu et de Brégnier, on redoutait que le désastre prenne la même ampleur qu' en novembre 1944.
Chez nos voisins suisses, un état d' alerte fut décrété dans le canton du Valais où à la suite des pluies diluviennes qui se sont abattues sur ce secteur le pire était à craindre.En effet depuis 48 h, le Rhône n' a pas cessé de grimper.
Enfin sur la Côte d' Azur, une trombe d' eau a touché la région de St Laurent du Var. Un vent violent soufflant en tempête a emporté les toitures de nombreuses maisons et un immeuble fut endommagé fortement. Toutes les propriétés situées dans la vallée du Var près de l embouchur, ont souffert de la bourrasque, des cultures sont détruites, des arbres arrachés. De nombreux poteaux électriques ou téléphoniques ont été renversés.
Au moment de Noël, l'Auvergne se retrouve paralysée par d'abondantes chutes de neige. Plusieurs villages se retrouveront isolés. A découvrir ici.
9 janvier : le Suran en crue dans l'Ain.
Quel avenir pour nos glaciers des Alpes ? :
En marge de la COP21, Météo01 vous présente un dossier spécial complet sur la situation de nos glaciers alpins actuels et jette un regard sur ce que pourrait être l'avenir si le réchauffement s'amplifie alors que les impacts sont déjà bien réels.A lire également la rencontre avec un glaciologue qui jette un regard sur ce qui se passe ailleurs dans le reste du monde.