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La catastrophe de Voiron du 5 juin 1997


 

Dans le courant de la soirée du samedi 5 juin 1997sur les coups des 20 h, une terrible catastrophe se produit sur Voiron et sa région à la suite d' un violent orage. Des pluies dilluviennes se produisirent et transformèrent la rivière de la  Morge en un véritable torrent. Les bâtiments le long de la rivière s' effondrèrent dans un bruit épouvantable. Des blocs de pierre, des arbres, des débris de toutes espèces transportés par le torrent passèrent par dessus les parapets et vinrent se heurter aux arbres de la promenade du Mail. Selon la mairie un barrage se formera à l' entrée de la ville à hauteur de l' actuel pont d' accès à l' hôpital. Dès lors, l’eau s’accumule et atteint rapidement sept à huit mètres. Sous la pression, le barrage cède et l’énorme masse d’eau se précipite sur Voiron. La Morge emporte la plupart des ponts, coupant Voiron en deux. Des habitations sont détruites ainsi que des magasins. Le parvis de l’église est gravement endommagé. Cinquante-neuf usines qui bordent la rivière sont dévastées, provoquant le chômage d’environ 1 500 ouvrières de l’industrie textile. Les communes de Saint-Aupre, Miribel, Saint-Nicolas-de-Macherin, Saint-Etienne-de-Crossey, Coublevie, Saint-Jean-de-Moirans et Moirans sont elles aussi plus ou moins touchées. Les dégâts sont ainsi évalués à 10 millions de francs pour l’ensemble des communes concernées, dont la moitié pour la seule ville de Voiron. Selon la presse de l' époque, pendant que la pluie s' abattait fortement, une trombe se produisait entre les villages du Grand Vivier, des Combes et de St Sixt situés à près de 12 km de Voiron. Les eaux suivant alors les déclivités du terrain venaient se joindre à tous les ruisselets affluents de la Morge et transformaient celle-ci en un torrent impétueux renvversant, brisant et emportant tout sur son passage. L' eau est ainsi montée de 7 à 8 m au-dessus de son lit habituel. Le train de Valence qui au moment de la catastrophe se trouvait entre les 2 passages à niveaux de Moirans reste en détresse, la voie  se retrouvant coupée par l' eau. La trombe d' eau tombée de la côte du village de St Etienne de Crossey a transformée en torrents tous les ruisseaux aboutissant à la Morge.

La Chartreuse touchée également

Une autre trombe s' est également abattue à peu près à la même heure en Chartreuse sur le village de Lans à Miribel, commune située à la naissance de la Morge. Une épouvantable trombe d' eau a anéanti toutes les récoltes, emportée des ponts et saccagé plusieurs maisons. C' est sur la montagne de St Aupre que s' abattit la trombe vers 20h30. L' énorme masse d' eau a d' abord renversé 2 granges puis a envahi les prairies et les champs, détruisant toutes les récoltes, entrainant les arbres et des blocs de pierre impressionnants. A St Nicolas toutes les récoltes furent anéanties; les champs se sont retrouvés recouverts d' une importante couche de boue et de détritus de toutes sortes. Au hameau de Basset une grange fut totalement démolie et 2 boeufs furent entrainés apr le courant. Un pont a été détruit au village du Paris; le chemin allant du Perrin à St Nicolas a disparu. Une brèche de 60 mètres environ s' est produite dans la montagne du Berland. Cette énormeme masse s' est abattue sur le village du Perrin ensevelissant une grange et obstruant la route. Près du pont de Charral un cheval fut emporté par les eaux. Un moulin près de la Morge fut totalement détruit. Tous les ponts dans ce secteur furent détruits et les vignes saccagées.


En résumé, toute la région de St Aupre, St Nicolas, de St Etienne de Crossey a subi d' énormes dégâts alors que 30 ans auparavant une semble catastrophe s' était déjà produite dans ce secteur. Les premiers établissement touchés furent les moulins de St Etienne de Crossey. Tout fut détruit et emporté. L' usine de tissage à la Thivollière et qui employait près de 350 ouvriers a été complètement envahie. Les métiers et les pièces de soie sont sous la boue. Une papeterie a été traversée d' un bout à l' autre par le torrent. Des rouleaux de papier énormes furent entrainés jusque dans la ville et sur plus d' un kilomètre. Toutes les machines sont sous la boue et les employés de sont attelés à tout déblayer. La fabrique de toile a été emportée sur toute la partie avoisinant le torrent. Des paquets de fils de plusieurs kilos  ont été entrainés par milliers; on les ramassa un peu partout dans la boue. La taillanderie réinstallée seulement depuis 15 jours suite à une inondation vieille de 3 ans a de nouveau été dévastée.
Dans la ville de Voiron tous les commerces furent durement éprouvés et les dégâts considérables. Malgré cette terrible catastrophe, le nombre de victimes n' aurait été que de quelques unes. ll faut dire que très vite la population est venue porter secours aux plus démunis. On alluma des torches pour se porter aux endroits les plus touchés et menacés. Des secours rapides et un grand sang-froid ont évité le pire. Tout fut mis en place pour protéger les immeubles menaçant de s' effondrer. Très vite les autorités locales se sont déplacées sur les lieux comme le Préfet. Les secteurs les plus touchés ont reçu l' aide de compagnies de pontonniers pour aider aux déblaiements et aux travaux d' endiguement. Un bataillon comlet du 140e régiment d' infanterie de Grenoble est venu sur place.; le 4e génie ne suffisant pas.


Des dégâts estimés à 10 millions.

Comme on l' a dit les dégâts furent considérables et incalculables. On les estima à 10 millions. L' aspect de la ville de Voiron fut lamentable. Tous les immeubles situés sur les 2 rives sont détériorés.Plusieurs se sont effondrés. Sur 4 ponts un seul a  résisté et les 3 autres ont disparu dans les flots. Ce fut la troisième fois en ce même siècle que la région voironnaise est victime d 'une catastrophe causée par la Morge mais le désastre n' avait jamais été aussi important. Il apparait plus grand que ce qu' on avait imaginé. On déménage tous les objets que les eaux ou la boue ont recouvert : c' est un spectacle navrant qui continua sans relâche après la catastrophe avec une aide précieuse des sapeurs du Génie.

Coupures presse

 




 

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Description de cette image, également commentée ci-aprèsAIN : c'est sûrement l'une des conséquences du changement climatique. Le département a été placé officiellement en surveillance renforcée du moustique tigre comme 7 autres nouveaux départements. Il s'agit d'anticiper tout risque de chikungunuya et de dengue. Cette décision confirme ainsi la progression de plus en plus vers le nord du pays. On compte déjà 28 départements dans lesquels l'insecte est maintenant implanté.

JURA : ça chauffe !. le 7 décembre dernier, le département a enregistré des températures dignes d'un début avril avec 15,2° à Lons, 14,4° à Dôle, 14,1° à Champagnole, 16° à Arbois et 11,5° à la Pesse; soit 7° au-dessus des normales. Mais aucun record n'a été enregistré. Les récentes chutes de neige ont pâti du récent redoux même si ce week end des 12-13, on pouvait encore pratiquer du ski dans la forêt du Massacre tout particulièrement. Sur les pentes du Crêt de Chalam à plus de 1500 m d'altitude, il ne restait plus guère de neige ce samedi 12. Et pas de neige en vue jusqu'à Noêl au moins.

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