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Quel avenir pour nos glaciers des Alpes ? :
En marge de la COP21, Météo01 vous présente un dossier spécial complet sur la situation de nos glaciers alpins actuels et jette un regard sur ce que pourrait être l'avenir si le réchauffement s'amplifie alors que les impacts sont déjà bien réels.A lire également la rencontre avec un glaciologue qui jette un regard sur ce qui se passe ailleurs dans le reste du monde.
Un week end pascal plutôt frais :C'est un temps qui ne sera pas vraiment aux tisons mais tout de même assez frais pour ce dimanche de Pâques. Si la journée de samedi sera la plus douce et la plus belle de ces 3 jours, dimanche on attend le passage d'une perturbation. Les maximales ne dépasseront plus les 10° en plaine et la neige est attendue en moyenne montagne. Lundi, nuages et soleil au programme avec un mercure en hausse. Une nouvelle dégradation interviendra avant le soir. Les jours suivants s'annoncent encore assez perturbés avec de fréquentes précipitations; sous forme de neige dès 1500 à 1800 m. Une bonne nouvelle pour la fin de saison dans les hautes stations.
AIN : c'est sûrement l'une des conséquences du changement climatique. Le département a été placé officiellement en surveillance renforcée du moustique tigre comme 7 autres nouveaux départements. Il s'agit d'anticiper tout risque de chikungunuya et de dengue. Cette décision confirme ainsi la progression de plus en plus vers le nord du pays. On compte déjà 28 départements dans lesquels l'insecte est maintenant implanté.
JURA : ça chauffe !. le 7 décembre dernier, le département a enregistré des températures dignes d'un début avril avec 15,2° à Lons, 14,4° à Dôle, 14,1° à Champagnole, 16° à Arbois et 11,5° à la Pesse; soit 7° au-dessus des normales. Mais aucun record n'a été enregistré. Les récentes chutes de neige ont pâti du récent redoux même si ce week end des 12-13, on pouvait encore pratiquer du ski dans la forêt du Massacre tout particulièrement. Sur les pentes du Crêt de Chalam à plus de 1500 m d'altitude, il ne restait plus guère de neige ce samedi 12. Et pas de neige en vue jusqu'à Noêl au moins.
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L’absence de neige et la douceur printanière de décembre ont entrainé une nette baisse de la fréquentation des pistes de ski même si les images diffusées à la télévision ou les webcams faisaient tout de même penser au contraire. Et malgré le retour remarqué de la neige depuis le début d’année, il sera délicat de remonter la pente. Selon les chiffres de Domaines skiables de France (DSF), qui regroupe plus de 200 opérateurs de remontées mécaniques en France, sur l’ensemble des massifs la chute de fréquentation atteint les -20 % par rapport à la moyenne des quatre années et -14% par rapport à l’an dernier. C’est une moyenne générale qui cache donc de grandes disparités. Dans le Jura, le Doubs ou l’Ain, sur le Massif Central ou bien encore en Chartreuse, ce fut les vaches maigres avec des domaines fermés. Dans les Alpes, ce fut un peu mieux où l’on retrouve les plus grosses stations. Mais là encore, ce ne fut pas non plus exceptionnel. Outre le fait que la vente de forfait a chuté, les professionnels ont aussi cassé les prix pour permettre à la clientèle la plus fidèle de se déplacer quand même en fin d’année. Sans compter les milliers de saisonniers placés en chômage technique sans toucher une quelconque indemnité. Et en Savoie, près de 60 hôtels, restaurants, magasins de sports, domaines skiables, écoles de ski ont déposé des dossiers de demande d'indemnisation pour activité partielle du fait du manque de neige.
Les plus grandes stations qui ont pu quand même offrir de la neige de culture sur leurs plus hauts sommets, comme Val-d'Isère ou Tignes, limitent la casse. Toujours en Savoie, à Val Thorens, la plus haute d'Europe, la fréquentation n'a reculé que de 2,9%. Mais le chiffre d'affaires de l'Alpe d'Huez a quand même baissé de 15%. Certaines stations, ce qui fit un peu polémique ont enneigé des pistes par hélicoptère comme à Ste Foy où 100 tonnes ont été transportées sur des pistes rouges.
Aux Sept Laux (Isère),la baisse atteint -80% depuis le début de la saison, soit deux millions d'euros de perte de chiffre d'affaires pour les remontées mécaniques. "Ça fait deux années de suite. C'est un peu dur", reconnaît Jean-François Genevray, directeur de la station. A La Clusaz, en Haute-Savoie, le chiffre d'affaires a chuté de 65%.
Avec le retour de conditions plus froides et de la neige en grande quantité au-delà des 1800 m devraient redonner le sourire aux professionnels du ski. Ils sont désormais confiants alors que la première valse des vacances scolaires de février est prévue déjà pour le début février. Même s’il sera dur de rattraper les mauvais résultats du début de saison. Pour l’heure, les perspectives ne sont pas totalement rassurantes pour la seconde partie de la saison.
Au moment de Noël, l'Auvergne se retrouve paralysée par d'abondantes chutes de neige. Plusieurs villages se retrouveront isolés. A découvrir ici.
9 janvier : le Suran en crue dans l'Ain.
Quel avenir pour nos glaciers des Alpes ? :
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